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(Blogmensgo, 27 novembre 2008) La Papouasie, province la plus pauvre d’Indonésie, envisage d’identifier les séropositifs « sexuellement agressifs » en leur implantant sous la peau des puces électroniques émettant des radiofréquences, exactement comme pour le bétail. Cette mesure vise officiellement à lutter contre la propagation du VIH.
L’assemblée provinciale de Papouasie a l’intention de promulguer une telle loi dès le mois de décembre 2008. Le texte imposerait en outre des peines pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars d’amende et six mois de prison à toute personne qui contamine volontairement autrui.
En Papouasie, la prévalence du VIH atteint 61 cas pour 100 000 personnes, soit quinze fois plus que dans le reste d’un pays où l’on recense 290 000 cas de séropositivité.
Commentaire : Les députés papous ont-ils réfléchi au coût d’une telle mesure ? Ont-ils songé qu’il serait beaucoup plus productif – et intelligent – d’investir de l’argent dans des opérations d’information et de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles plutôt que de jouer les Daktari de pacotille ? Le Parlement de Papouasie chercherait-il à concurrencer le Parlement de Bahreïn dans la conquête du Graal homophobe ?
Philca / MensGo
(via toute la presse du 24 novembre 2008, dont Métro Montréal)