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(Blogmensgo, 9 septembre 2009) Pour la première fois dans l’histoire de l’olympisme moderne, les athlètes gay et lesbiennes disposeront d’un pavillon spécial à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver 2010 de Vancouver (Canada). Le pavillon, baptisé Pride House (Maison des fiertés), permettra à ces athlètes d’accueillir leur famille, leurs amis et la presse.
L’initiative émane de Dean Nelson, qui organise aussi la WinterPride 2010 (on aura l’occasion d’en reparler sur ce blog) dans la station de Whistler, en marge des Jeux olympiques (12-28 février 2010) et des Jeux paralympiques (12-21 mars 2010) de Vancouver. Reste à savoir si la Pride House restera vide, si elle aura du succès et si – pourquoi pas – elle servira de tremplin au coming-out de certains athlètes.
Dans un long et passionnant article du 8 septembre 2009 le Globe and Mail recense les athlètes ouvertement homosexuels. Aux JO d’été de Pékin, en 2008, on en a dénombré un pour mille : un seul gay, le plongeur australien Matthew Mitcham, et neuf lesbiennes. La proportion atteint zéro pour mille, au Canada, dans les quatre principales ligues professionnelles (football américain, hockey sur glace, basket-ball et base-ball). Zéro pour mille, donc zéro pour cent, c’est-à-dire que les 3 400 sportifs professionnels recensés sont tous officieusement hétérosexuels.
Un athlète ouvertement gay est un athlète retraité. Les JO de Vancouver prouveront peut-être le contraire. On espère toutefois que les paparazzis ficheront la paix aux hôtes de la Pride House et que les athlètes gay et lesbiennes gagneront des médailles, même et surtout s’ils en profitent pour révéler leur orientation sexuelle.
Philca / MensGo
(via 20 Minutes du 9 septembre 2009)