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(Blogmensgo, 30 janvier 2010) Le président américain Barack Obama s’est une nouvelle fois prononcé, lors de son discours du 27 janvier 2010 sur l’état de l’Union, pour l’abrogation rapide et définitive de la réglementation homophobe en vigueur dans l’armée. Le Pentagone et le Congrès semblent prêts à traduire dans les faits cette promesse électorale plusieurs fois réitérée depuis l’investiture d’Obama en janvier 2009.
La loi de 1993, surnommée Don’t ask, don’t tell (Ne rien demander, ne rien dire, cf. notre article du 30 juillet 2009), oblige les militaires à cacher leur homosexualité sous peine de renvoi immédiat, quels que soient leur grade et leur compétence professionnelle. Cette loi « prive les homosexuels américains du droit de servir le pays qu’ils aiment à cause de ce qu’ils sont », a déclaré le chef de l’État, appelant le Congrès à « enfin abroger » le texte.
Au quartier général du département (ministère) de la Défense, on y « travaille activement », a révélé un porte-parole du Pentagone. Aucun détail n’a filtré, de même que Barack Obama n’a précisé ni quand ni comment la loi Don’t ask, don’t tell serait abrogée. Le secrétaire (ministre) à la Défense et le chef d’état-major des armées, Robert Gates et l’amiral Michael Mullen, ont toutefois promis qu’ils soumettraient des mesures d’abrogation au Congrès, lors d’une audition programmée pour la première semaine de février 2010.
L’abrogation rencontre toutefois deux obstacles majeurs au sein même du camp démocrate. Il s’agit de Carl Levin et Ike Skelton, qui président respectivement la commission de la défense du Sénat et celle de la Chambre des représentants. Un projet de loi visant à abroger le texte reste en attente d’examen par la Chambre des représentants depuis mars 2009.
Philca / MensGo
(via toute la presse du 28 janvier 2010, dont l’APF ici [lien retiré du Web] et là [lien retiré du Web], Le Figaro et Le Monde)