Blog for the LGBT community, informative and amusing – A new vision for the world
(Blogmensgo, 19 octobre 2010) Deux Camerounais sont en détention à la prison de Yaoundé, depuis leur interpellation le 27 septembre 2010 pour homosexualité. Les motifs de l’interpellation et les circonstances de leur garde à vue sont questionnés par l’association Alternatives-Cameroun, qui exige leur libération immédiate et la dépénalisation de l’homosexualité au Cameroun.
Les deux hommes seraient détenus au motif qu’ils sont homosexuels. À défaut d’interpellation en flagrant délit, la police aurait saisi chez eux « un lot important de préservatifs et lubrifiants à usage homosexuel ». Les prévenus auraient « subi des examens médicaux forcés alors qu’ils étaient menottés » et n’auraient pas été placés en garde à vue selon les règles de la procédure, affirme leur avocat.
L’homosexualité est considérée comme un délit pénal au Cameroun, selon Wikipédia. Les relations entre personnes de même sexe y sont passibles « d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 20 000 à 200 000 francs » (de 30,5 euros à 305 euros).
Commentaire. Des lubrifiants et des préservatifs spécifiquement « à usage homosexuel » ? Ils sont très forts, ces policiers camerounais. Ils seraient encore plus forts s’ils parvenaient à comprendre qu’un préservatif sert d’abord et avant tout à lutter contre les maladies sexuellement transmissibles en général, et en particulier contre le sida. Stocker des capotes chez soi, c’est contribuer à une meilleure santé publique.
Philca / MensGo
(via toute la presse du 18 octobre 2010, dont AFP)