(Blogmensgo, 10 mars 2011) C’était il y a un an, le 3 mars 2010. Roy Ashburn, sénateur républicain représentant la dix-huitième circonscription de Californie, se faisait arrêter pour conduite en état d’ivresse alors qu’il sortait d’un bar gay où il venait d’assister à un concours de drag queens. Cinq jours plus tard, il faisait son coming out sur les ondes de la radio locale KERN, comme le rapportait ensuite une dépêche de l’Associated Press.

Alors en poste depuis quatorze ans et âgé de 55 ans, le ci-devant sénateur (fiche Wikipedia) votait systématiquement contre toute loi favorable aux homosexuels ou à l’homosexualité. Ainsi avait-il voté contre un projet visant à faire du 22 mai une journée de commémoration en l’honneur de Harvey Milk. En sortant du placard, Roy Ashburn avait expliqué qu’il votait non pas en fonction de sa propre orientation sexuelle, mais conformément aux convictions de ses administrés.

Nos confrères de Yagg avaient fort bien relaté l’affaire, avec vidéos à l’appui.

Quoi de neuf dans cette histoire ? Eh bien comme dans Un jour sans fin, l’histoire se répète. Mais avec des variantes. C’est ainsi que Slate.fr évoquait cette même histoire hier 9 mars 2011. Un premier coup d’ardoise magique a transformé mars 2010 en mars 2011. Un deuxième coup d’ardoise magique a transporté la fin du mandat sénatorial de décembre 2010 à décembre 2011. Et un troisième coup d’ardoise magique a transformé Ashburn en Ashton !

Le reste de l’histoire demeure authentique juste dans les moindres détails, y compris les deux URL citées par le journaliste de Slate.fr qui n’a pas signé son texte.

Philca / MensGo

(via Slate.fr du 9 mars 2011)