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(Blogmensgo, 30 mars 2011) Des chercheurs en sociologie du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) constatent qu’en Suisse, 41 % des personnes très croyantes considèrent que l’homosexualité est une mauvaise chose, alors que dans les autres catégories de population, 5 % à 15 % des personnes interrogées la désapprouvent. Tels sont quelques-uns des enseignements d’un sondage mené auprès de 1 300 personnes environ.
Communiqué en français | Conclusions en allemand (PDF) [URL périmée]
Les sociologues suisses ont classé leurs concitoyens en quatre grands archétypes. Les plus croyants sont les institutionnels, mais ils ne représentent que 17 % de la population. C’est dans cette frange ultrareligieuse que l’on tolère le moins l’homosexualité ou encore les relations sexuelles avant le mariage. Une majorité de Suisses (64 %) se compose de distants, c’est-à-dire de personnes vaguement croyantes. Les alternatifs (9 %) forment la religiosité ésotérique ou non monothéiste, tandis que les laïcs (10 %) sont athées ou agnostiques. Ces trois dernières catégories se disent nettement plus tolérantes à l’homosexualité et aux homosexuels que la catégorie des institutionnels.
Le niveau d’acceptation de l’homosexualité varie presque du simple au triple selon l’âge des répondants. Les personnes âgées d’au moins 71 ans sont 31 % à considérer que l’homosexualité est quelque chose de mal, mais elles sont moitié moins nombreuses (16 %) à penser la même chose dans la tranche des 41-50 ans. Les plus jeunes adultes ne sont toutefois pas immunisés contre l’homophobie, puisque 12 % des 31-40 ans voient le mal dans l’homosexualité et que 11 % des 18-30 ans pensent la même chose.
Pour mémoire, 32 % des habitants de Suisse se déclarent protestants, 31% catholiques, 25 % sans confession (mais pas forcément athées ou agnostiques) et 12 % de confession non chrétienne.
Philca / MensGo
(toute la presse du 29 mars 2011, dont TSR Info et 20 Minutes)