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(Blogmensgo, 18 décembre 2011) Le groupe britannique Reckitt Benckiser et son compatriote Futura Medical mettront sur le marché européen, dès 2012, un préservatif visant à remédier aux dysfonctions érectiles. Contrairement au Viagra et au Cialis, la capote révolutionnaire pourra être délivrée sans ordonnance médicale. L’Union européenne a donné son feu vert en août 2011.
[Bon, d’accord, le titre de cet article était un peu tiré par les cheveux mais il ne fera pas de mal au référencement, bien au contraire…] 🙂
Les deux partenaires disposent chacun d’un atout majeur : parmi les nombreux produits de Reckitt Benckiser figure le préservatif Durex, tandis que le gel Zanifil de Futura Medical permet de lutter contre les dysfonctions érectiles grâce à un ingrédient qui stimule la circulation sanguine à l’intérieur du pénis.
Futura Medical affirme que le Zanifil tonifie l’érection, augmente temporairement la taille du pénis et allonge la durée du rapport sexuel, grâce à son effet vasodilatateur. Le gel sera placé vers l’extrémité du préservatif, au niveau du gland. Il n’est pas précisé si une version sans latex – pour les allergiques – figure au programme de la nouvelle capote.
Selon une étude d’Acupoll pour Futura Medical, jusqu’à 22 % des hommes auraient des problèmes d’érection lorsqu’ils ont des rapports sexuels avec préservatif et 49 % des non-adeptes du préservatif envisageraient d’acheter le futur produit miracle.
Commentaire. On ignore pour l’instant à quel prix ce préservatif miracle sera vendu. Sans doute encore plus cher que les modèles classiques, dont le prix est déjà scandaleusement élevé. Les problèmes financiers de Futura Medical ne laissent guère présager une commercialisation à prix d’ami.
L’accord entre les deux groupes britanniques porte sur le modèle CSD500, qui adoptera peut-être un nom plus glamour avant d’arriver en pharmacie. Reckitt Benckiser et Futura Medical préparent d’ores et déjà un produit similaire, le MED2002, « qui utilise la même substance active que le CSD500 », sans toutefois préciser ce qui distinguera le MED2002 du CSD500.
Philca / MensGo
(via Bloomberg Businessweek du 15 décembre 2011)