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(Blogmensgo, 21 mars 2012) Les deux candidats en tête des sondages à l’approche de l’élection présidentielle française expliquent à Têtu (dans son numéro d’avril 2012 qui paraît aujourd’hui), leurs intentions en matière de droits LGBT. Leurs promesses respectives vont dans le même sens que leurs propos antérieurs, sans aucune proposition véritablement nouvelle. État des lieux.
François Hollande compte faire adopter « au plus tard au printemps 2013 » la légalisation du mariage homosexuel, à l’issue d’un « bon débat » parlementaire.
Le candidat socialiste n’est guère favorable à une reconnaissance des enfants nés à l’étranger grâce à une mère porteuse (GPA, gestation pour autrui) et ne veut pas non plus légaliser la GPA en France.
Hollande serait en revanche prêt à légaliser la procréation médicalement assistée au profit de couples lesbiens, sous réserve que ces couples aient un « projet parental » validé et que le donneur reste anonyme.
Nicolas Sarkozy se borne à proposer que le pacte civil de solidarité (pacs) soit signé en mairie et non plus au tribunal. Le chef de l’État récuse en revanche toute avancée vers le mariage homosexuel ou l’adoption homoparentale.
Homme de droite, Sarkozy affirme que la célébration du pacs en mairie « permettrait une vraie reconnaissance sociale » et qu’un simple décret présidentiel serait suffisant pour modifier la réglementation en vigueur.
Philca / MensGo
(via toute la presse du 20 mars 2012, dont France Inter, NouvelObs.com et JDD.fr)