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(Blogmensgo, 25 mai 2012) La ministre équatorienne de la Santé veut fermer les quelque 200 cliniques spécialisées dans les soins aux homosexuels. Un projet de loi en ce sens vise à interdire tout internement lié à l’orientation sexuelle du « patient ».
L’Équateur devenait en 1999 le premier pays d’Amérique latine à dépénaliser l’homosexualité. Dix ans plus tard, il accordait un statut aux couples homosexuels. Mais l’homophobie reste vivace en Équateur et l’homosexualité y demeure très souvent considérée comme une maladie mentale.
De nombreux médecins autoproclamés, officines et cliniques se sont fait une spécialité du « traitement » des homosexuels et de leur homosexualité, comme d’autres établissements sont conçus pour soigner les alcooliques et les drogués. Sauf qu’il s’agissait là de « guérir » les gens de leur homosexualité en les faisant (re)devenir hétérosexuels, sans justification scientifique, ni contrôle sanitaire, ni suivi administratif. La plupart des demandes d’internement émanent de parents qui n’acceptent pas d’avoir un enfant homosexuel.
Le scandale des vraies-fausses cliniques pour homos a été mis au jour par une lesbienne de 28 ans, Paola Ziritti, que sa mère avait fait interner en raison de son orientation sexuelle. En trois mois, la jeune femme fut menottée, frappée, torturée, violée, insultée et affamée. Sa mère, comprenant qu’il se passait des choses abominables dans cet établissement, a fait sortir sa fille avant que celle-ci ne révèle publiquement les atrocités qu’elle a subies.
C’est cette affaire qui a incité le gouvernement à légiférer, afin de mettre un terme à l’opacité et aux abus de toute sorte. Le calendrier du projet de loi n’est pas encore connu. On ignore également quelles sanctions seront infligées aux éventuels contrevenants.
Commentaire. Tout s’explique. Les cliniques psychiatriques étaient créées par des malades mentaux…
Philca / MensGo