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(Blogmensgo, 18 mars 2013) Comme l’an dernier, l’opération Break the Chains entend mobiliser, sensibiliser et impliquer les gays de Suisse dans une initiative ayant pour objectif zéro nouvelle infection au VIH pendant le mois d’avril 2013.
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L’opération Break the Chains est désormais nationale, alors qu’elle concernait l’an dernier les seuls cantons de Genève et Zurich (cf. notre article du 7 mars 2012). Le renouvellement et l’extension de l’expérience s’expliquent par le succès du millésime 2012. Mais aussi par le fait que 80 % des nouvelles infections au VIH dans la communauté des hommes gay sont dues aux 13 % de gays infectés qui ignorent leur séropositivité.
Concrètement, l’opération Break the Chains 2013 consiste à déclarer en mars son engagement à « briser les chaînes » de la contamination au VIH, à modifier ses pratiques sexuelles en avril, puis à se faire dépister en mai.
L’inscription – entièrement gratuite – et le démarrage du processus passent d’abord par le site Break the Chains, où l’on peut aussi consulter des informations de prophylaxie, de motivation (comme la vidéo ci-dessus), et bénéficier en avril de réductions offertes par des commerçants. Le seul coût de participation (10 francs suisses, soit 8 euros) est celui du test de dépistage.
Les tests, justement. Ils se font auprès des Checkpoints de Bâle, Genève, Lausanne (Vaud) et Zurich. Une appli est téléchargeable gratuitement depuis le site (consultable en version mobile) afin de connaître les coordonnées et les horaires des Checkpoints, qui coorganisent l’opération Break the Chains en partenariat avec l’Aide suisse contre le sida.
Une telle opération vise à faire reculer le VIH/sida. D’une manière interactive et plus ou moins ludique, certes, mais aussi en diffusant quelques informations-clés. Par exemple en faisant comprendre que pendant les trois mois qui suivent une contamination au VIH (primo-infection), le taux d’agents infectieux (charge virale) est vingt à cent fois plus élevé que n’importe quand après ce trimestre fatidique. D’où l’absolue nécessité d’un dépistage si l’on n’est pas sûr à cent pour cent d’être séronégatif.
Philca / MensGo
(via article du 14 mars 2013 publié par BlogMensGo.com, lui-même inspiré par des communiqués de VoGay et Steven Gallavin)