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(Blogmensgo, 18 avril 2013) Les députés de Nouvelle-Zélande ont légalisé le mariage homosexuel, le 17 avril 2013, en amendant la loi de 1955 sur le mariage en troisième et dernière lecture. Le vote définitif a recueilli 75 voix contre 44, malgré l’hostilité du groupe Family First qui prétendait protéger la famille « traditionnelle » et les enfants.
Aussitôt après l’annonce des résultats, les députés ont scandé Pokarekare Ana, chant traditionnel d’amour en langue maorie. (cf. vidéo ci-dessus)
C’est la députée homosexuelle Louisa Wall qui a introduit le texte à l’Assemblée au titre du Parti travailliste (opposition). Le premier ministre, John Key (centre droit), militait lui aussi en faveur du mariage gay, de même qu’une partie de l’Assemblée. Family First a tenté d’empêcher le débat, excipant en vain d’une pétition signée par 75 000 personnes.
« All we are doing with this bill it allowing two people who love each other to have their love recognised by way of marriage », a résumé le député Maurice Williamson après l’adoption de cette loi (cf. vidéo ci-dessous).
(« Par cette loi nous ne faisons que permettre à deux personnes qui s’aiment de voir une reconnaissance de leur amour par voie de mariage. »)
Les couples de même sexe pouvaient déjà se pacser en Nouvelle-Zélande depuis 2005. La Nouvelle-Zélande est désormais le treizième pays à légaliser le mariage homosexuel. L'Australie voisine a rejeté, en septembre 2012, la légalisation du mariage entre personnes de même sexe.
Commentaire. Le héros médiatique de cet heureux épilogue parlementaire est peut-être Maurice Williamson. Le député néo-zélandais, père adoptif de trois enfants, a célébré la nouvelle loi par un discours conjuguant joie et humour, rires et calembours. [La vidéo du discours n’est plus disponible sur YouTube.]
Le début de son speech, pour ceux qui comprennent l’anglais, devrait être enseigné dans toutes les écoles du monde. En voici un extrait (je résume). « Un prêtre m’a dit que j’allais brûler dans les flammes de l’enfer pour l’éternité. Mais je sais que c’est faux, car je suis diplômé de physique. [Il se livre à un savant calcul et…] En fait ça ne durera que 2,1 secondes, autrement dit pas tout à fait une éternité. »
Maurice Williamson a terminé son discours par un élément météorologique. Au moment même où la loi était adoptée, il y a eu un énorme arc-en-ciel dans son quartier. De quoi mettre tous les croyants dans le camp des pro-mariage gay, a conclu le facétieux député.
On espère qu’un député de l’Assemblée nationale française saura faire autant rire ses collègues d’une manière aussi spirituelle. Et que tous les élus de l’hémicycle chanteront en chœur un air traditionnel, par exemple Le temps des cerises, aussitôt que la loi sur le « mariage pour tous » aura été définitivement adoptée.
Philca / MensGo
(via toute la presse du 17 avril 2013, dont Le Monde, Sky News)
ou du Brésil . Elles existent aussi dans les collectivités françaises d’outre-mer en Amérique conformément à la loi française relative au PACS qui accorde une reconnaissance civile et des droits à tous les couples non mariés quel que soit leur sexe. De même les pactes civils sont reconnus au Groenland selon la loi danoise. Dans les Antilles et les Caraïbes, les couples homosexuels sont reconnus en fonction du cadre législatif territorial local dans les territoires d’outre-mer néerlandais ( Aruba , anciennes Antilles néerlandaises dont la partie néerlandaise de l’île de Saint-Martin ) et britanniques. En vertu de quoi les territoires d’outre-mer néerlandais ne pratiquent pas le mariage homosexuel mais reconnaissent comme étant des couples mariés les personnes engagées dans un mariage homosexuel célébré et enregistré aux Pays-Bas (mais pas ceux célébrés dans d’autres pays) et leur accordent les mêmes droits qu’aux autres couples mariés.