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(Blogmensgo, 22 avril 2013) Selon deux études sur les séropositifs de plus de 60 ans, présentées le 19 avril 2013, les seniors constituent en France 10 % des séropositifs recevant des soins spécifiques au VIH/sida. Mais l’étude de l’association Aides et celle de la direction générale de la santé (DGS) du ministère de la Santé ne se recoupent pas toujours.
La DGS a interrogé 54 personnes séropositives de 60 ans ou plus. Aides (bref aperçu ici) a interrogé 52 séropositifs âgés d’au moins 50 ans.
L’étude de la DGS insiste sur la qualité et l’exhaustivité des soins reçus. Les patients de 60 ans ou plus ont certes un revenu médian supérieur à leurs cadets par le fait qu’ils ont été contaminé après 30 ans, donc après une période de travail en principe sans maladie grave. Mais ils ont aussi droit à des soins gratuits, grâce au principe français de l’affection de longue durée (ALD) qui offre une prise en charge à 100 % sans avoir à payer les soins.
L’association Aides estime pour sa part qu’un patient sur cinq est peu ou pas du tout satisfait de son parcours médical, par manque de dialogue, d’écoute ou de qualité du suivi.
Chez Aides, on met en avant le fait qu’une telle pathologie implique un vieillissement précoce : « Les pathologies liées au vieillissement apparaissent à partir de 50 ans alors que la moyenne est de 65 ans pour la population générale », explique l’association. Les personnes interrogées par Aides soulignent les problèmes de fatigue et leurs répercussions sur la vie quotidienne.
Au contraire, la DGS constate une tendance à se dire en meilleure santé qu’on ne l’est, en croyant que les effets du VIH sont seulement dus à l’âge.
Profitons de cet article pour signaler, avec l’arrivée en France des « autotests de dépistage de l’infection à VIH », que la plupart des acteurs s’accordent désormais sur un consensus minimum : oui aux autotests, car ils sont susceptibles de renforcer les cas de dépistage et donc de signaler des infections à VIH avant qu’elles ne se signalent par elles-mêmes ; mais des autotests uniquement à titre complémentaire, c’est-à-dire qu’un autotest, même à résultat négatif, ne saurait remplacer un dépistage classique complet.
Le
Conseil national du sida (CNS, cf. sa position officielle mise à jour en mars 2013) et le ministère de la santé, mais aussi Aides et Act Up-Paris estiment en effet qu’aujourd’hui les autotests sont susceptibles de toucher un public jusque-là inaccessible ou rétif aux campagnes d’information et de prévention traditionnelles.
Philca / MensGo
bonsoir
vu les prix et vu nos traitements il serait préférable de se quitter?