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(Blogmensgo, 2 juillet 2013) La 7e conférence biennale de l’International Aids Society (IAS) sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH et du sida se tient du 30 juin au 3 juillet 2013 à Kuala Lumpur, en Malaisie.
IAS 2013 : site web | programme officiel
Les médias français et internationaux couvrent très bien la conférence et l’actualité scientifique relative au VIH/sida qui en découle, donc je n’en ferai pas des tonnes afin de dire moins bien ce qui se dit mieux ailleurs.
Comme lors de chaque événement similaire, on trouvera gratuitement toute l’information nécessaire par l’intermédiaire de l’association britannique NAM et de son site spécialisé www.aidsmap.com/ias2013. On y obtiendra des comptes rendus de conférence et une newsletter quotidienne au moins en anglais et souvent dans plusieurs autres langues dont le français. On s’abonne sur le Web, on reçoit l’info par courriel. Au moins quatre newsletters seront expédiées pendant la conférence et une cinquième en dressera le bilan une semaine après.
Les 5 000 participants qui ont fait le déplacement à Kuala Lumpur s’entretiennent sur les derniers éléments de la recherche et sur les orientations les plus porteuses d’avenir. Les trithérapies préventives et les principales stratégies prophylactiques et curatives sont bien entendu passées au crible de l’analyse et de la critique.
L’autre volet important de la conférence porte sur l’étude quantitative du phénomène. On y dissèque des dizaines d’études nationales ou internationales sur le VIH/sida.
En France, l’étude Vespa2 (brochure de présentation en PDF), menée sous l’égide de l’Agence française de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS en collaboration avec l’Inserm l’institut de sondages Ipsos, a évalué les pratiques sexuelles à risque en s’appuyant sur un échantillon de 3 022 séropos suivis à l’hôpital entre avril 2011 et janvier 2012.
L’étude Vespa2 montre notamment que 8,2 % des séropos ont eu un rapport sexuel non protégé au cours des douze derniers mois. Publiée par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH, France) du 2 juillet 2013, cette étude pointe les comportements sexuels à risques parmi les homos (rapports non protégés chez 8,7 % d’entre eux), mais aussi et surtout parmi les immigrés d’Afrique subsaharienne (12 %).
Parmi les 62,5 % de sondés qui disent former un couple stable, pas moins de 20 % – qu’ils soient gay ou hétérosexuels – n’utilisent pas toujours un préservatif.
Enfin, quelque 10 % à 20 % des 150 000 séropositifs de France ignorent leur séropositivité, selon des chiffres de l’institut (français) de veille sanitaire.
Philca / MensGo
(via Le Monde du 2 juillet 2013)