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(Blogmensgo, blog gay du 17 janvier 2014) Alors que 8 000 Tchèques se déclarent homosexuels, seuls 2 000 pacs (partenariats enregistrés) ont été conclus en République tchèque depuis la création du pacs en 2006, selon un rapport du Bureau de la statistique tchèque (CSU) rendu public à la mi-janvier 2014.
Selon le CSU, le chiffre de 8 000 personnes disant avoir actuellement un(e) partenaire de même sexe doit sans doute être revu à la hausse. Le CSU n’indique pas dans quelle mesure ce chiffre est sous-évalué.
L’agence statistique officielle précise que le nombre de pacs est en déclin, bien loin de l’engouement initial. C’est surtout dans les grandes villes que l’on rencontre des couples homosexuels pacsés ou en union libre. Et parmi les couples homosexuels pacsés, on constate une surreprésentation statistique des trentenaires.
Le CSU note par ailleurs deux constantes. Primo, les couples homosexuels pacsés tchèques se recrutent surtout parmi les gens ayant fait des études supérieures. Secundo, les lesbiennes tchèques disent moins volontiers que les gays être en couple avec une personne de même sexe.
Enfin, selon le CSU, la plupart des homos en couple disent n’appartenir à aucune religion, même si une partie d’entre eux se considèrent comme croyants.
Commentaire. Les statistiques dont il est question ci-dessus ne semblent pas être encore disponibles sur le site du CSU, ni en anglais ni même en tchèque. Et sur le site de Právo, dont provient l’info, la consultation des archives est réservée aux abonnés. Dommage.
La République tchèque compte plus de 10 millions d’habitants. Dont seulement 8 000 personnes disant former un couple homosexuel, soit théoriquement 16 000 gays et lesbiennes disséminés sur un territoire de 78 870 km2 (selon Wikipédia). Un pays où l’on a célébré 2 000 pacs homosexuels en l’espace de sept ans.
De deux choses l’une : soit les homos tchèques sont trop timides ou pudiques pour admettre leur orientation sexuelle, soit la République tchèque est un enfer pour les gays et lesbiennes.
Philca / MensGo
(via Prague Daily Monitor citant le quotidien Právo)