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(Blogmensgo, blog gay du 21 février 2014) Quelle armée accueille le plus volontiers des personnes LGBT dans ses rangs ? La Nouvelle-Zélande, suivie des Pays-Bas et du Royaume-Uni, selon les conclusions d’une étude menée par le Centre d’études stratégiques de La Haye (HCSS) et rendues publiques le 20 février 2014.
LGBT Military Index 2014 : communiqué | résultats
Le LGBT Military Index est un baromètre mondial de la tolérance des armées à l’égard des recrues gay, lesbiennes, bisexuelles ou transgenres. Pas moins de dix-neuf critères ont permis de mesurer l’acceptation militaire des LGBT à travers cinq catégories génériques, de la plus favorable à la plus défavorable : intégration, admission, tolérance, exclusion, persécution.
Les dix-neuf critères d’évaluation couvrent tout le spectre des comportements hiérarchiques à l’égard de l’homosexualité, depuis les plus accueillants (création d’une association de militaires LGBT, reconnaissance des unions homosexuelles chez les militaires) jusqu’aux plus ignobles (obligation de rester dans le placard, interdiction aux LGBT de servir dans l’armée, incitation à l’homophobie).
L’armée des Pays-Bas détient le record mondial de la plus ancienne association militaire LGBT, « Homosexualité et forces armées », créée en 1987. Cela fait quarante ans que les personnes LGBT ont officiellement le droit de servir dans l’armée néerlandaise.
C’est pourtant l’armée de Nouvelle-Zélande qui devance celle des Pays-Bas en première place du classement mondial. Le pays des tortues ninjas All Blacks obtient le maximum possible de 100 points, soit 5/5 sur tous les critères positifs et 0/5 sur tous les critères négatifs.
L’Australie voisine ne se classe que cinquième malgré ses 95 points, devancée respectivement par les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède.
La France et l’Espagne se partagent la dixième place avec 91,8 points chacune, juste devant l’Allemagne et ses 90,8 points. L’Afrique du Sud (25e) se classe très loin devant les autres pays d’Afrique.
Le Nigeria, avec seulement 3 points, se classe dernier (103e), juste derrière l’Iran (102e) et la Syrie (101e).
Les États-Unis ne pointent qu’en 40e position. La fameuse loi « Don’t ask, don’t tell » (ne rien demander, ne rien dire) a certes été définitivement abrogée, mais l’US Army persiste à considérer les personnes transgenres comme des malades et peut s’en prévaloir pour refuser discrétionnairement leur candidature.
Quel intérêt une armée peut-elle avoir à accepter des soldats ou soldates LGBT ? Un intérêt productiviste et qualitatif : moins un militaire LGBT doit se cacher, plus il peut se concentrer sur son travail.
Philca / MensGo
(via Tahiti Infos et L’Express)