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(Blogmensgo, blog gay du 6 septembre 2014) L’Institut du Genre a organisé le premier congrès sur les études de genre en France. L’événement se tenait, du 3 au 5 septembre 2014, à l’ENS Lyon. Je n’y étais pas. Raison de plus pour en parler.
Le congrès : site | programmation | intervenants
Ci-dessous, synthèse de Réjane Sénac intitulée « La “théorie du genre” n’existe pas, mais elle parle » :
Les 32 partenaires institutionnels – surtout des entités universitaires – qui ont créé l’Institut du Genre ont posé leurs valises académiques pendant trois jours dans les locaux de l’École normale supérieure de Lyon. En plus de s’intéresser à la fracture du yaourt, le prestigieux établissement a rassemblé quelque 300 personnes à travers trois sessions plénières, 54 ateliers et plusieurs séances parallèles.
Au moins cinq des douze axes de réflexion concernaient directement les centres d’intérêt du blog gay de MensGo :
Parmi les personnes intervenantes de toute provenance, il y avait bien sûr aussi des élèves ou enseignants de l’ENS Lyon. À commencer par les chercheuses Anne-Charlotte Husson et Cécile Thomé, intarissables sur la question du genre et qui avaient déjà consacré, le 19 mars 2014, une conférence à ce même sujet.
Pourquoi parlerais-je d’une conférence à laquelle je n’ai pas assisté – en journalisme on appelle ça un ratage – et dont j’ignore même si elle a vraiment eu lieu ? Parce que le programme des interventions donne le tournis tant il paraît alléchant. On en ferait presque une crise d’hypoglycémie rien qu’à le lire.
Des exemples d’interventions ? « Les neurones du genre » (hum, la neurologie m’intéresse beaucoup 🙂 ), « Théorie du genre : enjeux d’une formule polémique » (par la susnommée Anne-Charlotte Husson), « Payer et se faire payer. Le marché des rencontres en ligne » (on rappelle que MensGo est entièrement gratuit, donc rien à payer), « Pour une définition multidimensionnelle de l’orientation sexuelle », « Le terme de “genre” dans la gestion médicale de l’intersexuation en France »… Et ainsi de suite.
Dommage que les organisateurs n’aient mis en ligne qu’un court résumé de chaque intervention. (On attend avec impatience les « actes du colloque » ou toute mise en ligne qui en tiendra lieu) C’est la deuxième grande raison pour laquelle j’ai voulu mentionner l’existence de cette conférence.
Autre élément digne d’intérêt, la liste des associations et réseaux présents sur place constitue un excellent point de départ réticulaire pour toute personne intéressée par cette thématique.
Rien de tel qu’une synthèse en quinze minutes chrono pour faire le tour de cette prétendue « théorie du genre », que la cathosphère homophobe serine à qui veut l’entendre et que des journalistes serviles ou décérébrés relayent avec complaisance. la chercheuse Réjane Sénac a relevé le défi de la synthèse, à l’occasion des fameux Ernest, conférences-éclairs organisées par l’École normale supérieure… de Paris. C’est cette vidéo que j’ai choisie pour illustrer l’article.
À noter que le nom de Réjane Sénac n’apparaît pas dans la liste des intervenants au colloque lyonnais – unique fausse note d’une programmation par ailleurs enthousiasmante.
Philca / MensGo