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(Blogmensgo, blog gay du 4 mai 2015) Comme l’an dernier la 20e Belgian Pride – renommée Pride.be – va mettre Bruxelles en émoi et promet de battre tous les records d’affluence, à l’occasion du défilé, le 16 mai 2015. Les rues de la capitale sont déjà pavoisées en mode friendly.
Ci-dessous, la – trop brève – bande-annonce officielle de Pride.be 2015 :
Défiler la veille même du 17 mai, Journée mondiale de lutte contre l’homophobie ? Raison de plus pour que la Belgian Pride mette la lutte contre l’homophobie en tête de ses préoccupations, de ses slogans et de ses revendications.
L’unisson des trois fédérations LGBT belges est désormais renforcé par une nouvelle dénomination, Pride.be, qui ne donne aucune prise aux éventuelles querelles linguistiques, si l’on considère que le mot pride est depuis longtemps inscrit dans le patrimoine génétique LGBT (sauf en France, évidemment).
Quoi qu’il en soit, les organisateurs de Pride.be, la municipalité et le gouvernement espèrent voir au moins 100 000 personnes défiler le 16 mai dans le centre-ville de Bruxelles. Le défilé proprement dit aura lieu de 14 h à 15 h 30, puis ce sera la fête en musique jusqu’à minuit.
Au festif s’ajoute le grandiose. Deux gratte-ciel (P&V et Belfius) seront illuminés aux couleurs de l’arc-en-ciel jusqu’au lendemain du défilé et pendant une quinzaine de jours. De même plusieurs artères de la capitale arborent-elles des drapeaux multicolores afin de mieux sensibiliser la population au choc festif qui se prépare.
Par population, il faut entendre les autochtones, mais aussi et – peut-être – surtout les touristes. Les pouvoirs publics font en effet de la Gay Pride belge un élément majeur de la saison touristique. Toute une série d’événements rivalisent de séduction pour les faire venir.
Du 24 au 26 avril 2015, par exemple, s’est tenue la 2e édition de Girls Heart Brussels. L’événement consistait à envisager Bruxelles sous un angle féminin en général et lesbien en particulier. Restauration, shopping, happenings artistiques et soirées spéciales faisaient partie du mix festif.
Pourquoi un appel du pied aux lesbiennes plutôt qu’aux gays ? Tout simplement parce que Bruxelles n’a pas attendu 2015 pour faire la cour aux mecs, et pas seulement à l’occasion de la Pride ou de la quinzaine LGBT qui la précède.
Les premières Belgian Pride ne s’intitulaient pas ainsi et ne se tenaient pas à Bruxelles. La vingtième édition de l’événement ne correspond pas non plus à sa vingtième année, puisque la manifestation – qui ne durait pas encore deux semaines – était biennale et non pas annuelle. À l’époque, le défilé se faisait sinon à la sauvette, du moins en dehors du centre-ville.
C’est seulement depuis les années 2000 et surtout 2009 que la Pride bruxelloise bénéficie d’un large consensus et d’une réelle volonté politique municipale, régionale et nationale. Mieux encore, l’office de tourisme bruxellois est partenaire officiel de la manifestation depuis 2012.
Pour en savoir plus sur le passé de Pride.be, lis le texte de la RTBF qui me sert de source.
Et pour consulter le programme complet, va sur Pride.de, choisis ta langue et clique sur Agenda.
Si tu ne savais pas quoi faire de ton 16 mai, tu sais maintenant où aller pour le vivre en mode festif.
Philca / MensGo