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(Blogmensgo, blog gay du 18 juillet 2015) Le 8e congrès biennal de l’International Aids Society (IAS) sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH et du sida se tient du 19 au 22 juillet 2015 à Vancouver (Canada). Donc ça commence demain.
IAS 2015 : site web | programmation
Les 6 000 participants attendus évoqueront les principaux développements relatifs au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) enregistrés ces deux dernières années.
On parlera de la prévention et de son financement, de la prophylaxie avant exposition (PReP), des traitements en cours d’expérimentation et en particulier des nouveaux ou futurs antirétroviraux, des maladies associées et des populations à risque.
On parlera aussi des objectifs ambitieux du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (Onusida) et de son dernier rapport. L’organisation internationale affirme dans un communiqué (FR | EN) avoir réalisé avec neuf mois d’avance son objectif 15-15 visant à traiter 15 millions de personnes contre le VIH d’ici 2015.
Les taux de morbidité et de mortalité liées au VIH/sida ont chuté respectivement de 35 % (soit 2 millions de nouvelles infections par an) et 41 %.
Alors que l’accès aux traitements antirétroviraux ne concernait en 2000 que 1 % des personnes infectées au VIH, ce chiffre atteignait 40 % en 2014.
Comme lors des éditions précédentes, l’association britannique Aidsmap rendra compte gratuitement des principaux travaux et signes d’espoir évoqués lors des ateliers et tables rondes. Des synthèses seront envoyées gratuitement par courrier électronique après inscription, gratuite elle aussi. Il suffit pour cela de choisir sa préférence linguistique (français, anglais, espagnol, italien, portugais ou russe) au moment de l’inscription.
Commentaire. Les résultats flatteurs mis en avant par l’Onusida ont sans doute pour objectif d’inciter les bailleurs de fonds à accroître leurs financements. La réalité est moins glorieuse.
Les 35 % de contaminations en moins résultent d’une comparaison entre les années 2014 et 2000. Et si l’on atteint aujourd’hui 40 % de personnes sous antirétroviraux, c’est surtout par le fait que le prix des antirétroviraux de première génération s’est effondré. Les antirétroviraux de dernière génération restent scandaleusement onéreux et inaccessibles à la quasi-totalité des patients, y compris dans les pays riches.
Philca / MensGo