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(Blogmensgo, blog gay du 16 mai 2016) C’est demain que commence et se termine la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, la lesphobie, la biphobie et la transphobie. Comme tous les 17 mai, cette journée particulière commémore le retrait, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’homosexualité parmi les maladies mentales définies par la classification internationale des maladies (CIM, plus connue sous le sigle anglais DSM). C’était le 17 mai 1990. Plusieurs pays retirèrent aussitôt l’homosexualité de leur propre nomenclature. D’autres pays continuent d’infliger la peine de mort aux gens « coupables » d’homosexualité.
Le statut de l’homosexualité, la manière dont le grand public et les autorités la considèrent, mais aussi la compréhension – voire la sympathie avec – les thématiques LGBT, ont enregistré depuis vingt-six ans des progrès indiscutables voire spectaculaires. Mais il reste encore beaucoup à faire, notamment en faveur des personnes trans.
Faut-il parler d’un verre à moitié plein ou d’un verre à moitié vide ? Comme tous les ans à pareille époque, les déclarations, promesses et initiatives de toute nature se sont multipliées à l’approche du 17 mai. Pour mieux remplir le verre ou pour mieux le vider ? Les deux exemples ci-dessous fournissent une réponse contrastée.
D’un côté, un statut de citoyens au rabais ; de l’autre, une promesse sans engagement de date. Verre à moitié plein ou à moitié vide ?
Quoi qu’il en soit, le millésime 2016 suggère le même appel qu’en 2015 : dépénalisation universelle de l’homosexualité ! On est loin du compte…
Chaque pays ou région se focalise par ailleurs sur une thématique plus ou moins partagée, mais toujours importante. Les slogans des Gay Prides ouest-européennes consacrent ainsi une partie notable de leur arsenal revendicatif aux droits des personnes trans.
Et si l’on met le cap vers le Canada en général, plus particulièrement le Québec, l’accent est mis sur les personnes LGBT de 50 ans et plus. Autrement dit, sur les « aînés », comme on les appelle là-bas.
Au Québec, cette catégorie de population se caractérise par des statistiques à faire froid dans le dos :
D’où l’affiche ci-dessus, aussi urgente qu’indispensable.
Et puisque tout se termine en chanson, voici un aperçu du dernier album – en vente depuis le 6 mai 2016 – de l’artiste transgenre Anohni. L’album de l’ex-choriste de Lou Reed s’intitule Hopelessness et le morceau ci-dessous a pour titre « Drone Bomb Me ».
Philca / MensGo