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Le nom de Mister Gay Europe 2017 sera connu le samedi 5 août 2017 à 17 heures, juste après le défilé de la Stockholm Pride et en point d’orgue à six jours de réunions et de défis dans le sourire et la bonne humeur.
C’est l’histoire d’un concours pas comme les autres. Son créateur, Morten Rudå, relate ci-dessous le parcours – parfois sinueux – de Mister Gay Europe en répondant aux questions de Peter Darrant.
Facile à retenir : 17.7.17. C’est ce jour-là – et jusqu’au 4 août 2017 – que les internautes pourront commencer à voter pour leur candidat préféré. La note finale tiendra compte de leurs votes à hauteur de 20 %, contre 5 % lors des précédentes éditions.
Seul l’entretien individuel avec le jury comptera également pour 20 % de la note finale. La troisième note à fort coefficient (15 % du total) consiste en une « interrogation écrite » de 60 questions en 60 minutes centrées sur les thématiques LGBTQI et la culture générale des candidats.
Une autre nouveauté du millésime 2017 comptera pour 10 % de la note finale de chaque candidat. Il s’agit d’un défi intitulé My Project qui consiste à programmer pour 2018 et à défendre devant le jury 2017 une campagne LGBTQI à l’échelle européenne.
Une « épreuve » que les candidats feraient bien de préparer avant même leur séjour à Stockholm. Il ne s’agit pas d’être beau, encore faut-il savoir penser – et être capable d’exprimer sa pensée en anglais. Les culturistes qui limitent leur horizon au seul culturisme sont prévenus. Et ceux qui ne maîtrisent pas leurs verbes anglais irréguliers seront crucifiés par les rires sardoniques des jurés.
Cette année, les candidats en lice n’auront plus besoin de parader, tous muscles saillants, en maillot de bain. En revanche, ils subiront une interrogation orale sur des sujets LGBTQI ou encore sur la gay attitude à Stockholm.
Si les connaissances, l’intelligence et les aptitudes sociales vont prendre le pas sur les critères strictement physiques, c’est parce que chaque candidat devra participer sur place à six « séminaires MGE » – ouverts au public – sur des sujets aussi divers que la prévention du suicide chez les ados gays et la vie quotidienne des séropos.
Contrairement au programme des années précédentes, l’élection du lauréat ne se fera pas au terme d’une soirée-spectacle, mais à l’issue du grand défilé de la Stockholm Pride.
Au 12 juillet, seuls neuf candidats avaient déjà confirmé leur participation. Par ordre alphabétique de provenance : Angleterre, Belgique, Bulgarie, Écosse, Irlande, Pays de Galles, Portugal, République tchèque, Slovaquie.
Les organisateurs attendent de savoir qui sera élu Mister Gay dans des pays latins tels que l’Espagne, la France ou l’Italie, mais aussi dans la plupart des pays scandinaves.
Les concours nationaux ayant souvent lieu en juin et juillet, on peut présumer que la liste des prétendants au sacre européen s’enrichira d’une bonne demi-douzaine de têtes supplémentaires – toutes belles et intelligentes.
En toute logique, les inscriptions devraient être closes au soir du 16 juillet puisque le vote des internautes commence dès le 17 juillet.
Difficile de livrer un pronostic au vu de l’imagette qui accompagne chaque candidat, tant la qualité des photos est variable. Il faut cliquer sur chaque profil pour en (sa)voir un peu plus.
Tout pronostic est faussé d’avance puisque la liste des candidats n’est pas complète à l’heure où j’écris ce texte. D’après les imagettes, je placerais pour l’instant l’Écossais et le Slovaque loin devant les autres.
Les photos qui complètent le profil du candidat slovaque aux tempes grisonnantes, Jaromir Šufr, 41 ans, confirment ma première impression. À peine plus jeune (39 ans), le candidat écossais, Steven Whyte, séduit lui aussi par la puissance de son regard. En revanche, le Slovaque pâtit d’une maîtrise plutôt approximative de la langue anglaise qui risque de le pénaliser à l’occasion des épreuves à fort coefficient.
En 10 éditions, un seul pays a remporté la mise plus d’une fois : l’Espagne, avec pas moins de trois lauréats (Antonio Almijez en 2008, Sergio Lara en 2009 et Miguel Ortiz en 2012), soit 30 % de réussite.
Pour cette seule raison, je ferais volontiers du candidat espagnol mon favori pour l’élection de Mister Gay Europe 2017. Sauf que le nom du candidat espagnol n’est pas encore connu à ce jour.
Comme je me suis toujours planté dans mes pronostics lors des précédentes éditions, je préfère d’ailleurs n’en livrer aucun cette fois-ci.
Philca / MensGo