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(Blogmensgo, blog gay du 29 septembre 2017) Sur une initiative de l’entrepreneur Camille Genton, une pétition française et ses quelque 150 signataires (personnalités ou inconnus) demandent « une vraie égalité des chances et de traitement, totale et inconditionnelle » à l’égard des personnes porteuses du VIH. Les deux principales revendications concernent le « droit à l’oubli » et une non-discrimination absolue.
La liste des signataires inclut l’acteur Nahuel Pérez Biscayart (120 battements par minute), les stylistes Agnès b. et Jean-Paul Gaultier, l’animatrice Daphné Bürki, les hommes politiques Franck Riester et Jean-Luc Roméro, la lauréate du prix Nobel de médecine Françoise Barré-Sinoussi, deux anciennes ministres de la Santé (Marisol Touraine et Roselyne Bachelot), ainsi que de nombreuses personnalités des arts, du spectacle, de l’entreprise, de la politique et de la santé.
Intitulée Nous sommes Positif.ve.s, la pétition énumère les cas de discrimination flagrante ou de traitement différencié sans réelle justification. Des atteintes aux droits de la personne d’autant moins justifiables que « grâce aux traitements antirétroviraux, notre charge virale est indétectable, nous ne pouvons plus transmettre le virus et notre espérance de vie est la même que celle de la moyenne des Français.es ».
C’est ce que confirme Camille Genton, exemple à l’appui : lui-même, séropo et ayant depuis sept ans des rapports sexuels sans préservatif.
Genton estime qu’il ne faut pas banaliser ni stigmatiser le VIH et les séropos. Lui et ses 150 cosignataires dénoncent en revanche le « virus » le plus destructeur, autrement dit cette « sérophobie » qui entremêle discrimination, droits bafoués et mépris ostensible.
La pétition réclame un droit à l’oubli auprès des banques et des compagnies d’assurance, celles-ci imposant aux séropos des cotisations plus onéreuses et celles-là leur barrant l’accès à certains crédits.
Les signataires demandent que cessent les discriminations en provenance des professionnels de santé (dentistes, gynécologues, cabinets médicaux), des écoles ou administrations qui empêchent l’apprentissage ou interdisent l’exercice de certaines professions (notamment dans l’armée, la gendarmerie, les pompiers, la police), mais aussi de la quarantaine de pays où les séropos étrangers sont interdits de territoire.
Camille Genton, 32 ans, est aujourd’hui à la tête d’une petite dizaine de restaurants. Après une série de refus, il a dû mentir sur son statut sérologique afin non seulement d’obtenir des prêts, mais de les obtenir à des taux acceptables et dans des délais raisonnables.
Philca / MensGo
Source principale : texte de pétition, 29 septembre 2017 (lecture en ligne gratuite, téléchargement payant)
Source consultée en premier : lexpress.fr, 29 septembre 2017
[Note du modérateur. J’ai validé ce message car je n’aime pas beaucoup censurer, mais je signale que la « logique » de ton message me semble relever d’un discours assez puant. Mettre en avant un cas très minoritaire afin de justifier une ignominie, c’est faire le lit de toutes les dérives. Comme si l’on prenait prétexte du viol de quelqu’un par un Papou ou un Patagonien pour interdire de territoire tous les Papous ou tous les Patagoniens.]
et pour le don du sang???
on accepte les seropos, et ceux qui sont au stade sida, au principe de la liberté?
ou bien on discrimine?